Quand on vit quelque chose de beau et qu'on en a plus l'habitude, on se dit que ça ne va pas durer. 
Quand ça dure alors qu'on ne s'y attendait pas, on trouve ça louche, on pense qu'il a quelque chose à cacher.
Quand on s'aperçoit qu'il n'y a rien de monstrueux à découvrir, on est désemparé et souvent même on a peur.
Peur, car on se rend compte que nous n'avons aucune excuse pour fuir l'engagement.

Ces trois états m'ont traversé si rapidement que je ne m'en suis pas rendue compte.
Tout ce dont je me souviens, se sont ses yeux et son sourire qui m'accompagne depuis quelques semaines maintenant.
Cette présence si rassurante qu'elle en est déconcertante.

Quand votre esprit refuse de fonctionner rationnellement, paralyser par son charme.
Quand votre vie n'est plus rythmé que par vos rencontres et par le temps que vous passez ensemble.
Quand vous n'êtes plus capable que de penser à lui, que vous ne pouvez plus contrôler vos gestes face à lui.
On s'aperçoit que la sensation de danger est encore présente mais enfouie si profondément. Sous l'euphorie, le désir, le bonheur, la quiétude et l'apaisement. Que ça n'a plus aucune importance...