Engluée dans la masse. J’ai la tête qui éclate mais personne ne le voit. Mal. Pourquoi ? Pour qui ?
Pour tout et n’importe quoi. Juste une impression de mal être. Cette chose ne veut pas disparaître. Manque. De tout. De lui, de moi, de nous. Cœur déchiré, partagé. Lui. Mon tout, ma vie, mon âme. Cet autre. Rencontre inattendue. Je m’en suis peut être éprise. Mais je crois qu’encore une fois il y a eu méprise… Il ne voulait pas de moi comme je voulais de lui. Alors voilà. Retour à la case départ. Retour aux sources. Larmes de solitude qui ne veulent plus rien dire tellement elles ont souvent coulé.
Alors voilà. Engluée dans la masse. Dans cette boîte de nuit sans nom. Des mains passent sur mon corps. Des lèvres m’effleurent. Les yeux fermés. J’voudrais oublier jusqu’à mon nom. L’odeur d’alcool qu’ils dégagent suffit à m’enivrer. Croire encore. Oui ils peuvent me faire oublier. Même si c’est juste pour ce soir. Le temps d’une cigarette. Ouvrir les yeux. L’air est froid, tellement que ça fait mal de respirer. Voir ces regards réprobateurs. Ils me croient ivre. Après tout je me fiche de tout ça. Les gens peuvent bien penser ce qu’ils veulent. Retour à la foule. La chaleur. La musique. L’odeur d’alcool. Et de nouveau les yeux fermés. Des mains sur moi…
Peu m’importe. Cette nuit je n’existe plus. Cette nuit j’ai trop mal. Cette nuit j’oublie. Engluée dans la masse.